Le Temps

Prévoyance professionnelle: deux paniers pour ses œufs (dim., 28 avril 2024)
OPINION. Au-delà de la couverture obligatoire prévue par la loi sur la prévoyance professionnelle, la personne assurée bénéficie d’une latitude qu’elle n’exploite souvent pas Percevoir 140 000 francs de salaire annuel brut mais être au bénéfice d’un plan deuxième pilier selon le minimum légal ne permet de cotiser pour l’épargne retraite que sur 62 475 francs de salaire annuel, soit moins de la moitié. Selon le minimum LPP, sur ces 62 475 francs de salaire cotisant, une échelle progressive (en fonction de l’âge) de taux de cotisation pour l’épargne retraite est appliquée. Au fil de la carrière, ces taux évoluent de 7 à 18%, parts employeur et employé cumulées. Un taux d’intérêt annuel minimal de 1,25% (en 2024) est garanti, tout comme un taux de conversion de 6,8% à l’âge de référence de la retraite. Ce qui dépasse ce cadre légal restreint est considéré comme surobligatoire, aussi bien assurable dans un unique plan deuxième pilier enveloppant, que via deux caisses de pension distinctes. Voir plus
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Gaza déboule à l’université et met sous pression les intellectuels occidentaux (Sun, 28 Apr 2024)
ÉDITORIAL. Sur le principe, tous sont d’accord. Il faut pouvoir s’exprimer tout en respectant l’altérité. Dans la pratique, c’est beaucoup plus compliqué. La preuve dans les universités Deux cents personnes ont été arrêtées sur les campus américains en l’espace de quelques heures. Alors que les cérémonies de remise des diplômes sont proches, Gaza fait irruption sur les pelouses académiques. Soutiens pro-palestiniens contre paroles antisémites, les visions et les versions s’affrontent. Deux présidentes d’alma mater ont déjà dû démissionner fin 2023 et la présidente de Columbia est sous forte pression politique. La campagne présidentielle ajoute à la polarisation. Le calme reviendra-t-il avec le début des vacances universitaires? Le risque de dérapage est dans tous les esprits. Sciences Po Paris a aussi vécu quelques heures compliquées la semaine dernière. «Il n’y aura jamais de droit au blocage», a déclaré le premier ministre français, Gabriel Attal, après une occupation partielle de l’établissement français par des manifestants pro-palestiniens et des tensions avec des manifestants pro-Israël. Même intrusion politique: les élections européennes et les affrontements entre les deux extrêmes de l’échiquier idéologique exacerbent, on s’insulte et on s’accuse de part et d’autre. Lire aussi: A Columbia, au cœur de la bataille idéologique autour d’Israël ### La ligne de crête La Suisse semble bien éloignée des tentes et des mégaphones mais les esprits sont tout aussi échauffés. Plus discrètes, les pressions n’en sont pas moins réelles. Le recteur sortant de l’Université de Genève, plus habitué à gérer les débats pro- ou anti-woke, a vu débouler Gaza à son agenda depuis le 7 octobre. Son institution ayant été l’objet de vives critiques à propos d’expositions abritées en ses murs l’automne passé, [il s’est expliqué en admettant marcher sur une ligne de crête](https://www.letemps.ch/suisse/geneve/a-l-universite-de-geneve-le-conflit-israelo-palestinien-met-la-liberte-d-expression-sous-haute-tension). Les face-à-face opposent en principe progressistes et conservateurs, celui-ci bascule ici sur d’autres territoires, mais les fractures restent les mêmes. Les uns et les autres invoquent leur liberté d’expression et la nient à leurs opposants. Car le respect de ce principe implique de le garantir pour tous les groupes d’étudiants, quelles que soient leurs opinions et leur religion. Un temps et un espace de parole comparables pour pro-palestiniens et pro-israéliens? Les recteurs pourraient encourager proactivement l’exercice, s’appuyant sur la culture du compromis, l’écoute des extrêmes ancrée dans le système politique et le financement public des hautes écoles. Débattre du conflit israélo-palestinien est devenu compliqué, en Suisse aussi. En ce moment, c’est plus facile d’y renoncer. Faisons mieux. Mobilisons l’ADN de ce pays pour oser se disputer et chercher des solutions, mêmes lointaines, dans les amphithéâtres et sur les campus. Lire aussi: Dans les campus américains, les fronts se durcissent sur la guerre à Gaza
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Absence d’orgasme: «Je me voyais comme cassée» (Sun, 28 Apr 2024)
Cette semaine, on parle d’anorgasmie avec des femmes qui n’ont jamais connu la jouissance ou qui rencontrent des difficultés à s’en approcher Que fait l’absence d’orgasme à l’estime de soi, alors que celui-ci est souvent considéré comme un marqueur de l’épanouissement sexuel? Anna, podcasteuse de 30 ans, n’en a jamais eu, que ce soit seule ou avec un partenaire. Avec ses premiers amants, il lui arrive souvent de simuler, car elle pense alors qu’il est primordial d’en avoir «pour ne pas les vexer». «Je pense que j’essayais de reproduire ce que je voyais dans les films, sans même me demander ce qui pourrait me faire plaisir», se remémore-t-elle. Aujourd’hui en couple, elle ne simule plus, mais expérimente toujours l’anorgasmie. Un mot qu’elle a découvert récemment et qui lui a fait du bien, parce qu’elle le trouve factuel pour décrire le fait de ne pas avoir d’orgasme. «C’est comme si j’étais sur le chemin de l’atteindre. Mais à chaque fois, ça retombe comme un soufflé. Cette situation ne m’empêche pas d’avoir du plaisir, ni du désir. Cela peut quand même me rendre triste, parce que j’ai l’impression de passer à côté de quelque chose. J’ai un goût d’inachevé», regrette-t-elle. La masturbation n’a pas été plus concluante. Quand elle a tenté d’en parler à une psychologue, elle s’est heurtée à sa réaction culpabilisante. «Elle a eu l’air très étonnée et elle m’a dit qu’il était indispensable que je jouisse. Je ne suis pas retournée la voir. Ce genre de phrase nous conforte dans l’idée très déplaisante qu’on n’est pas normal si on ne jouit pas et que l’orgasme va automatiquement nous apporter bien-être et sérénité.» Même si elle ne reçoit aucune pression de la part de son compagnon, Anna ressent tout de même le poids de cette norme orgasmique. «J’essaie de ne pas y penser à chaque rapport sexuel, sinon c’est trop lourd. Mais je ne peux pas m’empêcher de me demander si ça va m’arriver un jour. Quand on couche ensemble, mon copain me propose de le guider ou que j’exprime ce dont j’aurais envie. Je me sens souvent perdue et je ne sais pas forcément quoi lui dire, ni quoi faire. Je ressens toujours une forme de charge mentale à faire plaisir à l’autre, plutôt qu’à moi-même. C’est un réflexe qui fait qu’à 30 ans, je ne sais toujours pas vraiment ce qui me fait plaisir.» Voir plus
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Un Tour de Romandie à visages tranquilles (Sun, 28 Apr 2024)
En l’absence d’un favori dominateur, l’épreuve consacre dimanche l’Espagnol Carlos Rodriguez (Team Ineos), après avoir réservé des surprises et renversements de situation Les coureurs de la sélection suisse dévorent des pizzas brûlantes. L’Italien Matteo Moschetti s’arrête trois secondes – «pas plus, parce qu’on a eu très froid» – pour regarder l’arrivée du Tour de Romandie, dimanche, sur un écran géant, près de la piscine du Lignon, à Vernier. Les ralentis tournent: la victoire au sprint du Français Dorian Godon sur la dernière étape, le sacre au classement général de l’Espagnol Carlos Rodriguez, qui a eu froid… et chaud. Le maillot jaune a couru camouflé sous une veste de pluie noire. En équilibre sur les routes trempées de la campagne genevoise. Le Russe Alexandr Vlasov, pointé à sept secondes au classement, a tenté de le mettre sous pression, mais Rodriguez ne s’est pas laissé surprendre dans l’épilogue d’une épreuve à rebondissements: cinq maillots jaunes en six jours, une défaillance du très fort Juan Ayuso samedi… En somme, ce sont les absents qui ont garanti le succès de la 77e édition du Tour de Romandie. Sans les Tadej Pogacar, Jonas Vingegaard, Remco Evenepoel, adeptes des attaques longue portée, la course a privilégié le suspense et d’autres coureurs ont émergé. Voir plus
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Eric Niederhauser, patron des Retraites Populaires: «Un échec à la réforme de la LPP ne mettra pas le système en péril» (Sun, 28 Apr 2024)
Depuis le début de l’année, Eric Niederhauser dirige les Retraites Populaires. S’il espère que la révision de la loi sur la prévoyance professionnelle sera acceptée en septembre, il juge que le système suisse des retraites tiendra quoi qu’il en soit A quelques mois d’une votation de tous les dangers sur la réforme de la prévoyance professionnelle, on pourrait s’attendre à rencontrer un homme inquiet. Il n’en est rien. Eric Niederhauser, serein, nous accueille dans son spacieux bureau du bâtiment des Retraites Populaires qui offre une vision à 180 degrés sur Lausanne, avec la cathédrale trônant en arrière-plan. Cet actuaire de 49 ans a pris en janvier la tête de l’institution de droit publique. Après la terrible année 2022 sur les marchés financiers et à l’instar de la majorité des autres caisses de pension suisse, Retraites Populaires, un acteur important de l’immobilier et de la prévoyance professionnelle a pu redresser la barre l’an dernier. Ses placements ont dégagé un rendement de 4,3%. Une participation aux excédents à hauteur de 32 millions de francs a pu être versée aux personnes assurées, ainsi qu’une allocation unique totale de 3,5 millions aux bénéficiaires du 2e pilier. Quelque 118 000 personnes sont affiliées à l’entreprise mise sur les fonts baptismaux en 1912. Voir plus
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Servette décroche sur le fil sa place en finale de la Coupe de Suisse (Sun, 28 Apr 2024)
A Winterthour, les Genevois s’imposent dans les dernières minutes grâce à un but de Timothé Cognat (0-1). Ils affronteront Lugano le 2 juin au Wankdorf pour leur première finale de Coupe de Suisse depuis 2001 Il y aura un club romand en finale de la Coupe de Suisse, le 2 juin à Berne. Au lendemain de l’élimination du FC Sion par Lugano (0-2), Servette est allé s’imposer sur le terrain de Winterthour grâce à un but marqué dans les toutes dernières minutes par Timothé Cognat (0-1). Un succès heureux sur la forme mais qui récompense la superbe saison des Grenat, qui disputeront dans cinq semaines leur vingtième finale de coupe, avec la possibilité d’une huitième victoire et d’un premier trophée depuis 2001. Tendu, équilibré, parfois décevant, le match a confirmé que le fringant Servette de la sortie de l’hiver est désormais une équipe à la peine physiquement. Mais la perspective de jouer une finale dans un mois va sans doute contribuer à relancer les joueurs de René Weiler en Super League et assurément créer un engouement sans précédent à Genève. Voir plus
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Sur Facebook et Instagram, les arnaques utilisant l’image de la RTS ou de DJ Bobo deviennent sordides (Sun, 28 Apr 2024)
Les escrocs continuent à détourner des images de célébrités pour plumer les internautes. La RTS saisit la justice pour tenter de mettre fin à ces pratiques C’est la saison trois, cinq ou dix de ces arnaques, on ne sait plus vraiment. Mais une chose est certaine: elles deviennent de plus en plus glauques. Si vous utilisez Facebook ou Instagram, vous avez sans doute remarqué, dans votre fil d’actualité, l’apparition de messages choc. On y voit des photos trafiquées de Jennifer Covo, journaliste à la RTS, du musicien DJ Bobo ou de l’entrepreneur Ernesto Bertarelli. Le but est d’attirer l’attention de l’internaute, l’inciter à cliquer et ensuite tenter de le plumer en lui faisant miroiter des investissements très lucratifs. Et rien ne semble capable d’enrayer ce phénomène. Ces jours, c’est tout particulièrement la RTS dont l’image est utilisée, notamment celle de Jennifer Covo. On la voit, via un photomontage grossier, tout sourire à côté d’un sac plein de dollars, à côté du logo de la RTS. On devine aussi que les escrocs ont utilisé un système d’intelligence artificielle pour placer son visage dans celui d’une manifestante apparemment entourée de policiers britanniques, avec ces phrases chocs: «Comment cette honte est-elle arrivée à la télévision? Pas pour les âmes sensibles.» Voir plus
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Swisscom commet une erreur stratégique envers ses petits clients (Sun, 28 Apr 2024)
CHRONIQUE. L’opérateur va rendre payante une partie de son service d’e-mail Bluewin, gratuit jusque-là. La course aux profits à tout prix pourrait s’effectuer de manière plus délicate C’est au minimum un manque de délicatesse. Mais c’est plutôt, à notre sens, une erreur stratégique. Swisscom va rendre payante une grande partie de son service d’e-mail Bluewin, comme le révélait récemment Blick. Ce changement, qui affecte avant tout des petits clients, sans doute âgés et pas forcément à leur affaire au niveau numérique, est une très mauvaise idée. Jusqu’à présent, les clients de Swisscom obtenaient gratuitement cinq adresses e-mail Bluewin, chacune ayant un espace de stockage de 5 gigaoctets. Une offre généreuse, mais qui s’inscrivait évidemment dans des abonnements onéreux. Progressivement, l’opérateur va restreindre drastiquement ce service: il n’offrira qu’une seule adresse e-mail avec 1 gigaoctet de stockage. Pour utiliser plusieurs adresses e-mail, il faudra payer 2,90 francs par mois. Lire aussi: Cinq questions pour comprendre les enjeux de la bataille autour de la fibre optique ### Pas une entreprise comme une autre Dit ainsi, cela ne semble pas la mer à boire. D’autant que Swisscom, entreprise privée soumise aux lois du marché, est libre de modifier ses plans tarifaires. Oui, mais l’opérateur n’est en même temps pas une entreprise comme une autre: possédée majoritairement par la Confédération, elle nous appartient un peu à tous. Elle doit générer des profits, mais aussi agir pour le bien commun. Et exiger désormais 2,90 francs par mois de ses clients pour ce service historiquement gratuit n’est pas très malin. Cela s’assimile presque à de la mesquinerie. On se souvient que Swisscom avait déjà introduit de la publicité dans Bluewin pour en tirer quelque revenu. Ce pas supplémentaire est regrettable, d’autant qu’il met ses utilisateurs face à un choix délicat: soit payer, soit opter pour un autre fournisseur gratuit d’e-mail. On imagine les clients les plus à l’aise dans l’espace numérique s’orienter vers le service Gmail de Google, tout en devant en parallèle garder leur adresse principale gratuite chez Swisscom. Pas très pratique, et surtout pas très malin de les pousser ainsi vers un fournisseur étranger. Lire également: Swisscom se mue en revendeur d’assurances, au risque de créer une distorsion de concurrence ### Clients captifs Mais Swisscom le sait, ses clients sont en très grande majorité captifs, ils devront se plier à ces nouvelles règles. On a vu ces derniers mois l’opérateur supprimer des services non rentables et augmenter le prix de certains abonnements. Des changements qui ne doivent pas lui rapporter beaucoup, si ce n’est l’incompréhension de certains clients.
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Babette Keller, fondatrice de KTrading: «Notre directeur général travaille à temps partiel» (Sun, 28 Apr 2024)
Cap sur Bienne pour la dernière étape du Tour de Romandie des PME, avec une entrepreneuse bien connue dans le paysage romand, Babette Keller qui a fondé en 1989 Keller Trading Pionnière de l’entrepreneuriat au féminin, lauréate en 2009 du Prix Veuve Clicquot pour son engagement dans la responsabilité sociale d’entreprise, la Biennoise Babette Keller a conquis le monde horloger avec du matériel textile de nettoyage adapté à des produits hyper exigeants. A la tête des entreprises KTrading et KThome, elle s’apprête à transmettre le témoin de la première de ces deux sociétés à son beau-fils, tandis qu’elle va continuer à travailler pour la deuxième qui produit notamment des gants démaquillants. Un début de décennie mouvementé n’ébranle en rien son esprit d’entreprise, intact, mais plus sélectif. Le Temps: Comment votre société a-t-elle évolué depuis 2020? Voir plus
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Giorgia Meloni sera tête de liste de son parti aux élections européennes (Sun, 28 Apr 2024)
La cheffe du gouvernement italien a annoncé dimanche se placer en tête de liste de Fratelli d’Italia aux européennes. En France, Marine Le Pen figurera sur la liste du Rassemblement national, en avant-dernière position Giorgia Meloni a déclaré dimanche qu’elle se présenterait en tête de liste de son parti aux élections européennes de juin. «J’ai décidé de me présenter pour prendre la tête de liste de Fratelli d’Italia», a-t-elle déclaré lors d’un congrès de la formation d’extrême droite dans la ville de Pescara, sur l’Adriatique. Fratelli d’Italia est arrivé en tête des élections en 2022 en Italie avec 26% des suffrages, et les intentions de vote restent à ce niveau à l’approche des élections européennes des 6-9 juin. «Nous voulons faire en Europe exactement ce que nous avons fait en Italie le 25 septembre 2022: créer une majorité qui unisse les forces de droite pour renvoyer en définitive la gauche dans l’opposition, même en Europe!», a déclaré la cheffe du gouvernement. Lire aussi: Giorgia Meloni, la première ministre d’extrême droite, envers et contre tous ### Famille et valeurs chrétiennes L’annonce de Giorgia Meloni est intervenue à l’issue d’un discours d’une heure lors duquel elle a vanté les efforts de sa coalition, au pouvoir depuis un an et demi, pour combattre l’immigration clandestine, défendre la famille et les valeurs chrétiennes. «Je le fais parce que je veux demander aux Italiens s’ils sont satisfaits du travail que nous faisons en Italie et de ce que nous faisons en Europe», a-t-elle dit. «Je le fais parce qu’en plus d’être présidente de Fratelli d’Italia je suis aussi leader des conservateurs européens qui veulent avoir un rôle décisif dans le changement de la politique européenne», a-t-elle encore affirmé. Lire également: Elections européennes, entre montée de l’extrême droite et ingérence russe ### Marine Le Pen va «entrer en campagne» En France, la tête de liste du Rassemblement national (RN) pour les élections européennes, Jordan Bardella, a également annoncé dimanche que Marine Le Pen allait «entrer en campagne» à ses côtés dans les prochains jours et figurer sur sa liste en avant-dernière position. «A compter du 1er mai, à compter de mercredi prochain, nous allons entrer dans cette dernière ligne droite» avant le scrutin du 9 juin, a estimé Jordan Bardella dans l’émission «Dimanche en politique» sur France 3, y voyant l’occasion pour «le duo que nous formons avec Marine Le Pen d’entrer de manière un peu plus importante en campagne». La cheffe de file du RN à l’Assemblée nationale «va entrer en campagne dans ces prochains jours à mes côtés», a-t-il poursuivi, à l’occasion de la présentation de la liste complète du RN qu’il doit faire le 1er mai à Perpignan. «Et je vous annonce d’ailleurs que Marine Le Pen clôturera cette liste en avant-dernière position, puisque c’est une liste paritaire et le dernier de la liste sera Louis Aliot», le maire de Perpignan, a ajouté Jordan Bardella. Un grand format: Clans, alliances, rivalités: comment l’extrême droite tisse sa toile en Europe
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